Le comité international de Ravensbrück se félicite du fait que les zones du camp de jeune d’Uckermark, du camp de Siemens et des zones annexes aient été débarrassés, dans l’année de l’héritage de l’armée soviétique.
Le CIR est inquiet de l'incertitude l’avenir des casernes de pillage et des voies ferrées.
Le CIR appelle le gouvernement fédéral ainsi que la région de Brandenburg à prendre des mesures pour la conservation et la restauration de ces monuments. Il s’agit des dernières baraques du camp de concentration de femmes de Ravensbrück. Ces bâtiments doivent également être conservés car ils sont les témoins du pillage du régime Nazi à travers toute l’Europe.
Le Comité international de Ravensbrück se félicite de l'engagement avec lequel le Mémorial de Ravensbrück en coopération avec l’union des anciens prisonniers à développer la nouvelle exposition principale.
Il reste néanmoins beaucoup à faire, notamment sur le site de l'ancien camp de concentration : - Le lieu des anciennes baraques de prisonniers doivent être identifiés avec leur numéro et leur fonction afin de mieux informer les visiteurs - Depuis plus de 20 ans le comité demande à ce que des baraques soient reconstitués dans leur état Original. Cela pourrait se faire dans des zones protégées comme par exemple la fabrique de textil. - Le CIR rappelle également depuis de nombreuses années que les associations nationales de prisonniers réclament la possibilité pour l'Allemagne, la Slovaquie et l'Ukraine d'avoir chacune leur propre cellule. Le Comité n'a jamais reçu de réponse positive. - De même, les associations de prisonniers réclament la possibilité d'actualiser leurs salles commémoratives dans des cellules.
Le CIR demande en urgence à l’état allemand ainsi qu’à la région de Brandenburg de soutenir les fondations des différents mémoriaux.
Madrid, le 14 avril 2012